Voilà deux mots qui ne veulent strictement rien dire, mais qui m'enchantent. Car ils reflètent parfaitement mes états d'âme face à ce pape qu'on va élire. Je ne suis ni optimiste ni pessimiste, j'ai envie d'être indifférent... Une sorte de blues. Non pas que le sujet ne me concerne pas, mais au vrai, je n'attends pas grand'chose de cette élection. Un pape conservateur en sortira, à moins que l'Esprit saint ne nous réserve une de ses blagues favorites.

Le Concile avait révélé la force, la pertinence des conférences épiscopales, leur sens pastoral, leur ouverture au monde. Mais dès que chacun fut rentré dans son diocèse, les rats regagnèrent le navire romain, et voilà!
Optimiste? Pessimiste? Il faut en tout état de cause appuyer sur l’extrême urgence d'une décentralisation de l’Église, d'une mise à la raison de la Curie - et de façon permanente - par les conférences épiscopales. On nous dit que le Pape est garant de l'unité, mais pour le moment c'est l'unité de Rome avec Rome. Que fera le nouveau pape?