quand la lumière rasante du petit matin éclaire la cime des arbres, du côté de Mange-Tian,
quand le sentier se cache sous une palette de fleurs jaunes dont j'ai oublié le nom,
quand un brouillard fin comme une soie japonaise s'effiloche là-bas au pied des Monts du Vaucluse,
quand le rossignol insaisissable vous accompagne d'arbre en arbre de ses trilles coulés, que vous écoutez tout en étant bien incapable de prévoir la suite de la partition,
quand la garrigue s'éveille, fraîche et déjà lumineuse,
et quand, au détour d'une clairière, un chevreuil en rut fait le beau autour de sa biche et vous gratifie de ses aboiements plus horribles que ceux d'un roquet,