Bon, c’est
facile de taper sur les nazis et de frémir d’horreur devant le camp
d’Auschwitz. Mais regardons-nous nous-mêmes ! Que faisons-nous de notre
liberté ? Pour se frapper la poitrine sur celle des autres, pas de problème ;
d’ailleurs les français sont passés maîtres dans ce sport. Mais au fond, n’avons-nous
pas chacun, chacune, notre part de responsabilité dans la souffrance du
monde ?
Une grande
voix, celle du Cardinal Martini, nous demande : « Se peut-il que je contribue moi-même au malheur : la destruction de l’environnement,
le chômage, tout ça. Il ne suffit pas de se demander « Pourquoi, mon Dieu,
cela existe-t-il ? » Nous devrions également nous demander :
quelle est MA part dans tout cela ? » (Le rêve de Jérusalem p 25).
C’est vrai
pour l’écologie, on nous le répète tous les jours. Nous participons tous à la
destruction de la planète. C’est facile de crier sur le charbon polonais ou les
incendies brésiliens. Mais chacun de nous doit s’atteler à la protection
de la nature. Le pape François ne se fait pas faute de le répéter dans son
Exhortation Laudato Si… Je sursautais
hier en regardant un monsieur faisant le ménage dans sa voiture en jetant les papiers
et autres épluchures sur la rue (mais je n’ai fait que sursauter !)…
Il faut se féliciter du réveil actuel,
qui nous atteint au plus profond de nos manières de vivre, de nos habitudes, de
nos gaspillages. Oui, ce réveil écologique est bien un « signe des temps » !

Toi le chrétien,
tu t’engages dans ce combat contre la souffrance, avec à fond de cœur la grande
voix du Christ : « Je suis
avec vous jusqu’a la fin du monde. »